textearticleMaladie d’Alzheimer et approche éthique de la fin de vie en institution "Une démarche éthique qui permet d’affiner l’analyse de la situation est indispensable lors des prises de décision difficiles en fin de vie. Celles-ci surviennent lorsqu’il est difficile de trouver ce qu’il serait juste de faire pour bien faire », tant les valeurs habituelles de référence que sont les principes de bienfaisance, de non malfaisance, de justice et d’autonomie peuvent parfois s’opposer." Par Elisabeth Quignard, Médecin en gériatrie et soins palliatifs, Réseau régional Champagne Ardenne RéGéCAP / Publié le 28 Juillet 2014 Partager sur Facebook Twitter LinkedIn Imprimer cet article Enregistrer en PDF Partager sur Facebook Twitter LinkedIn Imprimer cet article Enregistrer en PDF
Accompagnerla vie, jusqu'au bout QUE SONT-ILS DEVENUS ? Marcel Manoël posait la première pierre d'une maison de retraite destinée aux malades d'Alzheimer, près d'Uzès, dans le Gard. Passer au contenu Maladie d’Alzheimerficheside2021-09-04T222914+0200 UE – Défaillances organiques et processus dégénératifs Maladie d’Alzheimer I. Définition La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative du système nerveux central. Elle se caractérise par une perte progressive et durable des fonctions cognitives et de l’autonomie. Elle est caractérisée par un début insidieux et un déclin continu des fonctions cognitives. Son évolution aboutit à une perte d’autonomie et une dépendance progressive. Elle représente 70% des syndromes démentiels et touche 900 000 personnes en France. On distingue deux formes La forme sporadique la plus représentée qui est multifactorielle et qui concerne 2 à 4% des plus de 65 ans La forme familiale qui est d’origine génétique et qui concerne 1% des personnes atteintes II. Physiopathologie La maladie d’Alzheimer résulte d’une lente dégénérescence des neurones ; elle débute au niveau de l’hippocampe structure cérébrale essentielle pour la mémoire puis s’étend au reste du cerveau. Le cerveau présente deux types de lésions provoquant une accumulation de protéines qui deviennent toxiques Des dépôts amyloïdes ou plaques séniles dépôts de peptide bêta amyloïde sous forme de plaques Une dégénérescence neurofibrillaire accumulation intraneuronale de fibrilles formées d’une protéine tau anormalement phsophorylée Il existe également des troubles de la neurotransmission caractérisés par Un déficit d’acétylcholine altérant la transmission cholinergique Une accumulation des glutamates au niveau des synapses empêchant la détection du signal nerveux III. Facteurs de risque A l’inverse, la stimulation du cerveau peut retarder les symptômes et leur sévérité la poursuite d’études, l’activité professionnelle stimulante ou encore la vie sociale active stimulent le cerveau. IV. Signes cliniques Le début se caractérise par Des troubles de mémoire des faits récents Une difficulté à faire des gestes usuels et pour de nouveaux apprentissages Des troubles des fonctions exécutives Une désorientation temporo-spatiale La phase d’état se caractérise par Des troubles de mémoire des faits récents et anciens Une désorientation temporo-spatiale Des troubles du jugement et du raisonnement Une aphasie troubles du langage Une apraxie difficulté à réaliser les gestes du quotidien Une agnosie non-reconnaissance de ses troubles, des lieux, des visages Des troubles du comportement La phase finale se caractérise par Une perte de la marche, des chutes allant jusqu’à l’état grabataire Une perte de la communication verbale Des troubles de la déglutition V. Examens complémentaires Les examens d’imagerie médicale sont L’IRM cérébrale permet d’éliminer d’autres causes et peut révéler des anomalies cérébrales associées à la maladie comme une réduction du volume du cerveau ou une atrophie de l’hippocampe Le TEP Scan tomographie par émission de positons permet de voir les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires La ponction lombaire permet de mesurer certains marqueurs de la maladie dans le liquide céphalorachidien LCR la peptide bêta amyloïde et la protéine tau. VI. Diagnostics différentiels Les diagnostics différentiels de la maladie d’Alzheimer sont Syndrome confusionnel Démences neurodégénératives Démences vasculaires Autres démences métaboliques et endocriniennes, neurochirurgicales, démences associées à des psychopathologies, démences infectieuses ou encore demandes secondaires à une intoxication VII. Complications VIII. Traitements Les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase sont indiqués aux stades léger à modéré afin de ralentir le processus Donépézil Aricept, Galantamine Reminyl, Rivastigmine Exelon. Leur but est d’augmenter la disponibilité cérébrale d’acétylcholine neurotransmetteur qui facilite la communication entre les neurones. Les antagonistes du glutamate sont indiqués pour les stades modéré à sévère Mémantine Ebixa. D’autres traitements symptomatiques peuvent être indiqués Les antidépresseurs pour le syndrome dépressif Les anxiolytiques pour l’anxiété Les benzodiazépines ou les neuroleptiques pour l’agitation De plus, il existe également de nombreux traitements non médicamenteux Prise en charge pluridisciplinaire médecin, IDE, AS, kiné, diététicienne … Stimulation cognitive Rééducation orthophonique et psychométrique Prise en charge sociale Aide aux aidants Protection juridique Maintien d’une vie sociale Alimentation équilibrée Traductionsen contexte de "Although Alzheimer's" en anglais-français avec Reverso Context : Although Alzheimer's disease is not considered curable, the situation can be made much more bearable. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison. Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate. Télécharger Alzheimer l'efficacité des médicaments remise en cause Mouvement spontané ou manoeuvre savamment orchestrée pour profiter de la forte exposition médiatique de la Journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer ? Depuis quelques jours, des gériatres et neurologues de renom se relaient dans les médias pour plaider la cause des médicaments utilisés pour traiter cette pathologie neurodégénérative et s'insurger contre leur possible déremboursement. D'autres spécialistes sont plus réservés. Les traitements pourraient être déremboursés Actuellement, quatre médicaments sont autorisés en France pour traiter l'Alzheimer. En 2007, la Haute Autorité de santé HAS avait estimé que leur service médical rendu SMR était "important". Début 2011, cette instance indépendante a engagé une réévaluation de ces produits, et tout laisse à penser que son jugement sera cette fois-ci moins favorable. Mercredi 14 septembre, la commission de la transparence de la HAS a rendu un avis provisoire, pour l'instant confidentiel, qui va être transmis aux fabricants des médicaments concernés. Ce n'est qu'au terme de cette procédure contradictoire que l'avis définitif sera rendu, dans quelques semaines. Deux options sont possibles. Soit la HAS estime que le service médical rendu de ces médicaments est "insuffisant". Dans ce cas, elle demandera au ministère de la santé de les dérembourser. Soit, et c'est l'hypothèse la plus probable, elle considère que leur SMR est simplement "faible". Dans ce cas, les patients continueront à être remboursés à 100%. En effet, la maladie d'Alzheimer est classée dans les affections de longue durée ALD, ce qui permet une prise en charge intégrale des patients par l'assurance-maladie. Ces traitements sont-ils efficaces ? Reste la question qui, bien sûr, intéresse les patients et leurs proches ces médicaments servent-ils à quelque chose ? Difficile, en l'état actuel des connaissances, de répondre de manière catégorique. Le problème, en effet, est que les médecins très présents dans les médias pour vanter leurs bienfaits ont souvent des liens d'intérêts étroits avec les laboratoires. Cela ne signifie pas automatiquement que leurs avis sont dictés par l'industrie mais invite, pour le moins, à les accueillir avec prudence."Il est irresponsable de jeter le discrédit sur ces médicaments", affirme le docteur Jean-Marie Vetel, gériatre à l'hôpital du Mans, qui, jusqu'en mars dernier, siégeait à la commission de la transparence de la HAS. "Ces produits ont une efficacité moyenne mais très variable d'un patient à l'autre. Chez certains, il y a des effets vraiment intéressants, notamment au niveau comportemental. Il y a même des cas où ils font baisser la consommation de neuroleptiques", ajoute ce médecin, qui précise n'avoir pas de liens avec l'industrie. Pour conclure "Ces médicaments sont bien tolérés et ont surtout un effet structurant sur les soins. Ils sont la porte d'entrée vers une prise en charge plus globale." Certains spécialistes sont plus réservés Président du syndicat de généralistes MG-France, Claude Leicher est plus réservé. "Ces produits n'ont jamais fait la preuve de leur efficacité. Aujourd'hui, la collectivité dépense 280 millions d'euros pour les rembourser, assène-t-il. On ferait mieux d'utiliser cet argent pour soutenir les aidants familiaux des malades." À noter que, selon une étude de 2008, les patients français souffrant d'une maladie d'Alzheimer sont deux fois plus traités que les malades allemands. Article paru dans La Croix le 21/09/11 Vous aimez cet article ? Cet été, profitez de nos offres d’abonnement à prix réduits pour partager ensemble bonne humeur, conseils santé, bons plans et infos immanquables ! Avec Notre Temps Santé & Bien-Être, prenez soin de vous. . 110 195 365 452 404 452 363 375