Situéeau nord-est de l’ile de l’Oléron, la petite station de La Brée les Bains est l’une des plus petites de l’ile. Assez confidentielle, sa fréquentation est raisonnable même en haute saison. Le centre de son village est dominé par l’église de Notre-Dame de l’assomption. Quelques belles maisons blanches autour de celle-ci avec des roses trémières nous rappellent que l
Vous souhaitez passer vos prochaines vacances sur l’île d’Oléron c’est un très bon choix ! L’été vous pourrez profiter des kilomètres de plage de sable fin et pratiquer de nombreuses activités nautiques, mais sachez qu’Oléron se visite toute l’année. Découvrons ensemble 5 sites incontournables de cette île charmante de la Charente-Maritime. SommaireLes lieux incontournables à visiter sur l’île d’OléronLa pointe et le phare de ChassironLe port de la CotinièreLe site ostréicole de Fort RoyerLa Citadelle et le Port du Château d’OléronDe Gatseau à MaumussonQue voir et que visiter autour de l’île d’Oléron ?Prenez le large pour l’île d’AixExplorez Brouage, la ville du selDécouvrez la beauté de la Charente-Maritime sur l’île de RéPréparer son séjour dans un camping Les lieux incontournables à visiter sur l’île d’Oléron La pointe et le phare de Chassiron L’océan est un spectacle permanent ! La mer est évidemment omniprésente à Oléron, mais l’endroit où nombre d’oléronais et de touristes préfèrent se promener pour l’admirer est sûrement la pointe de Chassiron. On ne se lasse jamais de longues balades le long des falaises accompagnées par le bruit de la houle. Par mauvais temps le spectacle peut être magnifique à éviter ou à consommer toutefois avec précaution par forte tempête. Sur cette pointe nord, se dresse un phare reconnaissable grâce à ses bandes noires et blanches qui a fait de ce lieu un des endroits les plus emblématiques d’Oléron. Le phare de Chassiron, d’une hauteur de 46 mètres se visite toute l’année et d’en haut, un magnifique point de vue s’offre à vous. Vous apercevrez une bonne partie de l’île d’Oléron, le pertuis d’Antioche, la côte Rochelaise et les îles de Ré et d’Aix. Le phare abrite un musée avec un parcours spectacle » dans les anciens appartements des gardiens qui a pour thème Les gens de la côte entre terre et mer ». Vous pouvez terminer votre balade par le jardin aménagé sur le thème des 4 vents. Le port de la Cotinière Ce port de pêche artisanal est le plus important de la Charente-Maritime, il occupe une place privilégiée dans l’économie et dans la vie oléronaise. Sa criée réputée sur la côte atlantique propose aux mareyeurs une grande diversité de produits et notamment des espèces nobles comme les langoustines, les soles, les bars et maigres de ligne… Vous pourrez acheter ces produits en face du port sur le marché de la Victorine ou à la poissonnerie des Pêcheries de la Cotinière, mais aussi sur les nombreux marchés et poissonneries de l’île d’Oléron. Ces poissons et crustacés, ainsi que les fameuses huîtres de Marennes Oléron sont des mets privilégiés dans de nombreux restaurants oléronais. La Cotinière est un lieu typique de l’île d’Oléron. Vous pourrez y flâner sur le front de mer animé par les nombreux bars et commerces, boire un verre, déguster une glace ou un fish and chips », face à l’océan, accompagné par les cris des mouettes. En période estivale ce site est très fréquenté et animé. Le site ostréicole de Fort Royer Les sites typiques ostréicoles et les zones de marais sont nombreux sur l’île d’Oléron. Vous pouvez choisir Fort Royer pour faire une balade au pays de l’ostréiculture oléronaise traditionnelle. Cette vasière entre pins maritimes et cordon dunaire a été aménagé vers 1920 pour y pratiquer l’ostréiculture. Un travail long et laborieux a donné à ce site de bassins pour affiner les huîtres et de cabanes colorées, un charme unique que vous pourrez découvrir en famille. L’association du Site Ostréicole et Naturel de Fort-Royer, créée au début des années 90, s’applique à conserver ce patrimoine qui aurait pu disparaitre et à le faire découvrir. Elle vous propose des visites sur différents thèmes nature ou ostréiculture, de nombreux ateliers pédagogiques pour les enfants et des dégustations huîtres et produits locaux. Ce site fait partie de la réserve naturelle de Moëze-Oléron. La Citadelle et le Port du Château d’Oléron Le Château-d’Oléron est l’un des hauts lieux touristiques de l’île d’Oléron. Un long travail de restauration, de conservation et de valorisation du patrimoine impulsé par la municipalité a rendu ce site incontournable. Il faut prendre son temps et commencer la visite par la Citadelle, fortification construite par Vauban en forme d’étoile. Du haut des remparts, la vue s’étend sur le Coureau bras de mer entre le bassin de Marennes et Oléron, le viaduc et le vieux port. Une passerelle permet de rejoindre le port où se côtoient bateaux ostréicoles, quelques vieux gréements réhabilités et des bateaux de plaisance. Continuez vers l’ouest et vous découvrirez une zone typique de cabanes d’ostréiculteurs autour d’un plan d’eau appelée le Pâté, du nom d’un petit fort qu’elle entoure. De nombreux établissements ostréicoles étaient abandonnés, ils ont été mis à la disposition des créateurs qui y pratiquent leur art. Ils ont fait de ce lieu un endroit chaleureux et coloré ou vous pourrez flâner jusqu’à tard dans la soirée l’été. Certains artisans d’art ou artistes travaillent sur place toute l’année et vous ouvre leur porte. De Gatseau à Maumusson Dépaysement garanti pour ce bout du monde Oléronais entre Coureau et côte sauvage. Passez du calme magique de la plage de Gatseau d’où on peut admirer le continent juste en face Ronce-les-Bains et la forêt de la Coubre, aux vagues bruyantes mais dangereuses de l’océanique plage sauvage de Maumusson, joignable à pied ou en petit train. Environ 2 kilomètres de marche au bord de la mer et dans la forêt, à vous de choisir votre itinéraire. La balade zen à faire en toute saison ! Si vous ne voulez pas trop marcher et/ou faire plaisir aux enfants, vous pouvez prendre le fameux p’tit train », au départ du village de St-Trojan qui vous conduira à la plage de Maumusson à travers la forêt et le long de la plage de Gatseau d’avril à fin septembre. Que voir et que visiter autour de l’île d’Oléron ? Prenez le large pour l’île d’Aix L’île d’Aix est relativement petite comparée à celle d’Oléron. Avec ses trois kilomètres de côte, il est possible d’en faire le tour en quelques heures. Pour autant, elle abrite une agglomération charmante avec un minimum de trafic. En effet, les locaux aiment se déplacer à bicyclette ou même à pied. Pour y accéder, vous devez prendre un bateau depuis Saint Denis d’Oléron. Il s’agit de l’occasion rêvée pour une petite croisière. Une fois arrivé à destination, les amoureux d’histoire aimeront se rendre aux forts Liédot et Rade. Pour ceux qui préfèrent les vacances les pieds dans l’eau, l’île regorge de plages et de criques. Toutefois, certaines zones ne sont pas propices à la baignade. Aussi, si vous avez le temps, faites une petite escale au Fort Enet. Vous aurez la possibilité de le visiter entre le printemps à l’automne. Explorez Brouage, la ville du sel Initialement, la ville de Brouage est connue pour son marché du sel. Le commerce fut à son apogée au 17ème siècle et céda sa place à une nouvelle cité militarisée par Richelieu. C’est ainsi que la popularité de la ville s’est construite. Aujourd’hui, les visites guidées constituent la principale attraction touristique. Vous pouvez également visiter l’église de Saint-Pierre qui se démarque du lot par son architecture en deux tons. Pour cause, des réparations ont dû être effectuées sur l’entrée. Si vous êtes ornithologue dans l’âme, rendez-vous au centre-ville. Vous aurez l’occasion d’y observer de nombreuses espèces d’oiseaux à la réserve naturelle. Découvrez la beauté de la Charente-Maritime sur l’île de Ré Venant juste après l’île d’Oléron en matière de superficie, l’île de Ré est une destination prisée par les vacanciers. Pour profiter de la vue sur son paysage pittoresque, commencez par visiter le Phare des Baleines. Celui-ci dispose également d’un musée pour les passionnés. Vous pouvez aussi réaliser une croisière autour de l’île pour d’autres perspectives. Pour les passionnés de photographie, la réserve naturelle de Lilleau des Niges est le meilleur endroit. Des oiseaux migrateurs, dont des espèces endémiques, peuvent être vus sous leur plus beau profil du printemps à l’automne. Pour les enfants, il est possible de faire un tour à dos d’âne. Préparer son séjour dans un camping Pour profiter des plus beaux trésors de l’île, nous vous conseillons de préparer vos vacances ou un séjour en réservant dans un camping à Oléron. Une large offre de campings toutes catégories sont accessibles et vous accueillent pour des vacances inoubliables et riches en émotion. C’est le meilleur moyen pour prendre le temps de visiter les lieux incontournables de l’île !
Produitsgourmands - Vins sur l'Ile d'Oléron : 8 photos. MAISON GALLET. 2022 Produits gourmands - Vins: Pâtisserie. 17480 - Le Château-D'Oléron - France. Valérie Gallet est une vraie
Après la saison des huîtres... place à celle des huiles usagées ! Sur l'île d'Oléron, en Charente-Maritime, l'association Roule ma frite 17 collecte depuis quinze ans ce déchet issu de la restauration, convoité par l'industrie des... Un membre de l'association "Roule ma frite" collecte des huiles usagées auprès de restaurateurs, à Château-d'Oléron, le 10 mai 2022 Tous droits réservés. © 2022 Agence France-Presse - Philippe LOPEZ Après la saison des huîtres… place à celle des huiles usagées ! Sur l’île d’Oléron, en Charente-Maritime, l’association Roule ma frite 17 collecte depuis quinze ans ce déchet issu de la restauration, convoité par l’industrie des biocarburants qui le rachète désormais à prix d’or. Des membres de l’association Roule ma frite transvasent des huiles de friture usagées collectées auprès de restaurateurs, à Château-d’Oléron, le 10 mai 2022 Tous droits réservés. © 2022 Agence France-Presse – Philippe LOPEZ Sur le port du Château d’Oléron, derrière la cabane de bois rouge qui abrite l’établissement À la pêche aux moules », Emmanuel, Aymeric et Jonathan viennent récupérer 200 litres d’huile de friture usagée, des bidons de plastique jaune qu’ils entassent dans leur fidèle camion Mercedes. Des bidons d’huile de friture usagée collectés par l’association Roule ma frite, le 10 mai 2022 à Château-d’Oléron Tous droits réservés. © 2022 Agence France-Presse – Philippe LOPEZ Un déchet compliqué à gérer » durant la saison touristique où les moules-frites coulent à flot, estime le responsable de la cabane Boris Rabillon, 54 ans, content de ne pas avoir à se déplacer jusqu’à la déchetterie. Et puis, on n’a rien à payer », souligne-t-il. Un bon de collecte, une signature, et bon débarras. Née à Oléron en 2007, Roule ma frite 17 récupère chaque année plus de 100 tonnes d’huiles alimentaires usagées auprès d’environ 340 restaurateurs et collectivités locales de l’île ou du proche continent. Dans un entrepôt situé dans le Bassin de Marennes, elle filtre ses meilleures huiles » – les moins sales – et les valorise au profit de l’économie locale, sous forme de nettoyant pour coques de bateaux ostréicoles ou encore d’huile pour tronçonneuse. De l’écologie pratique » visant à créer de nouveaux métiers dans l’univers du recyclage et de l’économie circulaire », explique le président de l’association et hôtelier-restaurateur Patrick Rosset. Jadis jetées au tout à l’égout, elles polluaient les nappes phréatiques et altéraient le traitement biologique des stations d’épuration. La Communauté de communes d’Oléron a économisé plusieurs milliers d’euros sur le curage des canalisations la première année », plaisante Grégory Gendre, fondateur de l’association et ancien maire de Dolus d’Oléron. L’autre partie de la collecte est revendue à des grossistes puis à de grandes raffineries, qui l’utilisent pour produire du biocarburant contenu dans les diesel B7 ou B10 disponibles à la pompe. – Or gras – Depuis 2012, les restaurateurs ont l’obligation de recycler leurs huiles usagées. Le dernier seuil minimal fixé en 2016 est de 60 litres produits par an. De nombreux acteurs se sont dès lors positionnés sur ce marché florissant, du petit collecteur indépendant aux industriels. Si Roule ma frite 17 possède toujours le quasi monopole » sur l’île, Patrick Rosset dénonce l’appétit de ces grandes entreprises qui colonisent le territoire » en rachetant les huiles aux restaurateurs, contrairement aux associations qui les récupèrent gratuitement. Tout est bon à prendre, des huiles végétales aux graisses animales. Avec la flambée du prix de l’huile de tournesol, qui frôle les quatre euros le litre, Boris Rabillon, à Oléron, a décidé de basculer à l’huile de palme, moins chère, tandis que d’autres préfèrent se tourner vers la graisse de boeuf. En dix ans, cet appétissant marché a connu des périodes agitées et les compteurs ont explosé. En 2015, le prix de rachat à la tonne oscillait entre 300 et 400 euros. Ni les Américains, ni les Chinois ne recyclaient leurs huiles usagées, récupérées par des acteurs du biocarburant comme les français Total ou Veolia », raconte Grégory Gendre. Mais ces pays y ont finalement trouvé un intérêt, provoquant des tensions sur le marché européen. Pandémie de Covid-19 et guerre en Ukraine n’ont pas arrangé les choses moins de frites, donc moins d’huile à la sortie et bim, la barre des euros a été franchie », poursuit-il. Maintenant, c’est de l’or ! », lance Patrick Rosset, au point que l’huile usagée fait désormais l’objet de vols à répétition dans l’Hexagone. À Oléron, ces faits sont encore rares mais des particuliers se font parfois passer pour nous, pour en mettre dans leur chaudière ou leur voiture », rapporte M. Rosset. Rouler à l’huile de friture ? Possible, mais uniquement sur d’anciennes motorisations diesel, versée pure ou diluée l’hiver car elle se fige à basse température. Cette pratique est illégale en France – sauf pour les agriculteurs, pêcheurs ou collectivités territoriales – mais certains débrouillards en sont toujours friands, davantage depuis la récente envolée des prix du carburant. D’ailleurs, le vieux camion de l’association sent étrangement la frite au démarrage. bla/laf/npk
Enquêtepublique permis d’aménager sentier du littoral – Le Château d’Oléron Météo des plages surveillées sur l’Ile d’Oléron Coordonnées & contact
Le Château-d’Oléron France AFP – Après la saison des huîtres… place à celle des huiles usagées ! Sur l’île d’Oléron, en Charente-Maritime, l’association Roule ma frite 17 collecte depuis quinze ans ce déchet issu de la restauration, convoité par l’industrie des biocarburants qui le rachète désormais à prix d’or. Sur le port du Château d’Oléron, derrière la cabane de bois rouge qui abrite l’établissement À la pêche aux moules », Emmanuel, Aymeric et Jonathan viennent récupérer 200 litres d’huile de friture usagée, des bidons de plastique jaune qu’ils entassent dans leur fidèle camion Mercedes. Un déchet compliqué à gérer » durant la saison touristique où les moules-frites coulent à flot, estime le responsable de la cabane Boris Rabillon, 54 ans, content de ne pas avoir à se déplacer jusqu’à la déchetterie. Et puis, on n’a rien à payer », souligne-t-il. Un bon de collecte, une signature, et bon débarras. Née à Oléron en 2007, Roule ma frite 17 récupère chaque année plus de 100 tonnes d’huiles alimentaires usagées auprès d’environ 340 restaurateurs et collectivités locales de l’île ou du proche continent. Dans un entrepôt situé dans le Bassin de Marennes, elle filtre ses meilleures huiles » – les moins sales – et les valorise au profit de l’économie locale, sous forme de nettoyant pour coques de bateaux ostréicoles ou encore d’huile pour tronçonneuse. De l’écologie pratique » visant à créer de nouveaux métiers dans l’univers du recyclage et de l’économie circulaire », explique le président de l’association et hôtelier-restaurateur Patrick Rosset. Jadis jetées au tout à l’égout, elles polluaient les nappes phréatiques et altéraient le traitement biologique des stations d’épuration. La Communauté de communes d’Oléron a économisé plusieurs milliers d’euros sur le curage des canalisations la première année », plaisante Grégory Gendre, fondateur de l’association et ancien maire de Dolus d’Oléron. L’autre partie de la collecte est revendue à des grossistes puis à de grandes raffineries, qui l’utilisent pour produire du biocarburant contenu dans les diesel B7 ou B10 disponibles à la pompe. Or gras Depuis 2012, les restaurateurs ont l’obligation de recycler leurs huiles usagées. Le dernier seuil minimal fixé en 2016 est de 60 litres produits par an. De nombreux acteurs se sont dès lors positionnés sur ce marché florissant, du petit collecteur indépendant aux industriels. Si Roule ma frite 17 possède toujours le quasi monopole » sur l’île, Patrick Rosset dénonce l’appétit de ces grandes entreprises qui colonisent le territoire » en rachetant les huiles aux restaurateurs, contrairement aux associations qui les récupèrent gratuitement. Tout est bon à prendre, des huiles végétales aux graisses animales. Avec la flambée du prix de l’huile de tournesol, qui frôle les quatre euros le litre, Boris Rabillon, à Oléron, a décidé de basculer à l’huile de palme, moins chère, tandis que d’autres préfèrent se tourner vers la graisse de bœuf. En dix ans, cet appétissant marché a connu des périodes agitées et les compteurs ont explosé. En 2015, le prix de rachat à la tonne oscillait entre 300 et 400 euros. Ni les Américains, ni les Chinois ne recyclaient leurs huiles usagées, récupérées par des acteurs du biocarburant comme les français Total ou Veolia », raconte Grégory Gendre. Mais ces pays y ont finalement trouvé un intérêt, provoquant des tensions sur le marché européen. Pandémie de Covid-19 et guerre en Ukraine n’ont pas arrangé les choses moins de frites, donc moins d’huile à la sortie et bim, la barre des euros a été franchie », poursuit-il. Maintenant, c’est de l’or ! », lance Patrick Rosset, au point que l’huile usagée fait désormais l’objet de vols à répétition dans l’Hexagone. À Oléron, ces faits sont encore rares mais des particuliers se font parfois passer pour nous, pour en mettre dans leur chaudière ou leur voiture », rapporte M. Rosset. Rouler à l’huile de friture ? Possible, mais uniquement sur d’anciennes motorisations diesel, versée pure ou diluée l’hiver car elle se fige à basse température. Cette pratique est illégale en France – sauf pour les agriculteurs, pêcheurs ou collectivités territoriales – mais certains débrouillards en sont toujours friands, davantage depuis la récente envolée des prix du carburant. D’ailleurs, le vieux camion de l’association sent étrangement la frite au démarrage. © AFP Egalement sur GoodPlanet Mag’ Voici venu le temps des biocarburants ? Recycler des huiles de cuisine pour réduire l’empreinte carbone du transport aérien Les répercussions de la suspension des exportations d’huile de palme par l’Indonésie
Connaîtrela pêche à pied sur l'Île d'Oléron est essentiel car c'est une des principales activités pendant vos vacances en Charente-maritime. Activité de plein air, divertissement les pieds dans l'eau, découverte et respect de la nature et des règles de pêche , voici les mots clés de la pêche à pied.
Après la saison des huîtres... place à celle des huiles usagées ! Sur l'île d'Oléron, en Charente-Maritime, l'association Roule ma frite 17 collecte depuis quinze ans ce déchet issu de la restauration, convoité par l'industrie des biocarburants qui le rachète désormais à prix d' le port du Château d'Oléron, derrière la cabane de bois rouge qui abrite l'établissement "À la pêche aux moules", Emmanuel, Aymeric et Jonathan viennent récupérer 200 litres d'huile de friture usagée, des bidons de plastique jaune qu'ils entassent dans leur fidèle camion déchet "compliqué à gérer" durant la saison touristique où les moules-frites coulent à flot, estime le responsable de la cabane Boris Rabillon, 54 ans, content de ne pas avoir à se déplacer jusqu'à la puis, "on n'a rien à payer", souligne-t-il. Un bon de collecte, une signature, et bon débarras. Née à Oléron en 2007, Roule ma frite 17 récupère chaque année plus de 100 tonnes d'huiles alimentaires usagées auprès d'environ 340 restaurateurs et collectivités locales de l'île ou du proche un entrepôt situé dans le Bassin de Marennes, elle filtre ses "meilleures huiles" - les moins sales - et les valorise au profit de l'économie locale, sous forme de nettoyant pour coques de bateaux ostréicoles ou encore d'huile pour l'écologie "pratique" visant à créer de "nouveaux métiers dans l'univers du recyclage et de l'économie circulaire", explique le président de l'association et hôtelier-restaurateur Patrick jetées au tout à l'égout, elles polluaient les nappes phréatiques et altéraient le traitement biologique des stations d'épuration."La Communauté de communes d'Oléron a économisé plusieurs milliers d'euros sur le curage des canalisations la première année", plaisante Grégory Gendre, fondateur de l'association et ancien maire de Dolus d' partie de la collecte est revendue à des grossistes puis à de grandes raffineries, qui l'utilisent pour produire du biocarburant contenu dans les diesel B7 ou B10 disponibles à la Or gras -Des membres de l'association Roule ma frite transvasent des huiles de friture usagées collectées auprès de restaurateurs, à Château-d'Oléron, le 10 mai 2022 / AFP Depuis 2012, les restaurateurs ont l'obligation de recycler leurs huiles usagées. Le dernier seuil minimal fixé en 2016 est de 60 litres produits par nombreux acteurs se sont dès lors positionnés sur ce marché florissant, du petit collecteur indépendant aux industriels. Si Roule ma frite 17 possède toujours le "quasi monopole" sur l'île, Patrick Rosset dénonce l'appétit de ces grandes entreprises qui "colonisent le territoire" en rachetant les huiles aux restaurateurs, contrairement aux associations qui les récupèrent est bon à prendre, des huiles végétales aux graisses animales. Avec la flambée du prix de l'huile de tournesol, qui frôle les quatre euros le litre, Boris Rabillon, à Oléron, a décidé de basculer à l'huile de palme, moins chère, tandis que d'autres préfèrent se tourner vers la graisse de dix ans, cet appétissant marché a connu des périodes agitées et les compteurs ont explosé."En 2015, le prix de rachat à la tonne oscillait entre 300 et 400 euros. Ni les Américains, ni les Chinois ne recyclaient leurs huiles usagées, récupérées par des acteurs du biocarburant comme les français Total ou Veolia", raconte Grégory ces pays y ont finalement trouvé un intérêt, provoquant des tensions sur le marché européen. Pandémie de Covid-19 et guerre en Ukraine n'ont pas arrangé les choses "moins de frites, donc moins d'huile à la sortie et bim, la barre des euros a été franchie", poursuit-il."Maintenant, c'est de l'or !", lance Patrick Rosset, au point que l'huile usagée fait désormais l'objet de vols à répétition dans l' Oléron, ces faits sont encore rares mais "des particuliers se font parfois passer pour nous, pour en mettre dans leur chaudière ou leur voiture", rapporte M. à l'huile de friture ? Possible, mais uniquement sur d'anciennes motorisations diesel, versée pure ou diluée l'hiver car elle se fige à basse bidons d'huile de friture usagée collectés par l'association Roule ma frite, le 10 mai 2022 à Château-d'Oléron / AFP Cette pratique est illégale en France - sauf pour les agriculteurs, pêcheurs ou collectivités territoriales - mais certains débrouillards en sont toujours friands, davantage depuis la récente envolée des prix du le vieux camion de l'association sent étrangement la frite au démarrage.
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